La consommation de bière sans alcool en plein boom
Pendant les fêtes, plus de la moitié des Belges choisiront un Bob ou seront certains de ne pas avoir dépassé la limite avant de prendre le volant. La plupart des autres s’organiseront autrement. Ainsi, 1 Wallon sur 6 compte dormir sur les lieux de la fête, par exemple. C’est ce qu’il ressort d’une nouvelle enquête de l’institut Vias publiée une semaine avant le 1er réveillon. Parmi les nouvelles tendances, on remarque que le pourcentage de conducteurs qui boivent de la bière sans alcool a triplé en 3 ans. Par contre, 1 Belge sur 5 croit encore (à tort) aux remèdes miracle pour faire baisser son alcoolémie plus rapidement.
Afin d’en savoir davantage sur le comportement des Belges à l’occasion des fêtes de fin d’année, l’institut Vias a mené une enquête auprès d’un échantillon représentatif de la population.
Les Wallons dorment sur place ; les Bruxellois prennent les transports en commun ou le taxi
9 Belges sur 10 (89%) s’organiseront pour éviter de prendre le volant sous l’influence de l’alcool pendant les fêtes de fin d’année. La plupart d’entre eux ne boiront pas ou très peu s’ils conduisent (32%) ou se choisiront un Bob (26%). Parmi les moyens choisis pour ne pas prendre le volant après la fête, 1 Wallon sur 6 (16%) dormira sur le lieu de la fête. C’est 2 fois plus qu’en Flandre (8%). Les Bruxellois, eux, rentreront en transports en commun (42%) ou en taxi (30%). Les Flamands préfèrent limiter leur consommation d’alcool pour être certains de ne pas dépasser la limite légale. A noter toutefois que 6% des Wallons prendront le volant alors qu’ils auront « certainement trop bu ». Ceux-là s’exposent à un risque d’accident très élevé et à de sévères sanctions.
Trop bu ? 1 personne sur 5 confisque les clés
En présence d’une personne ayant trop bu et qui souhaite prendre le volant pour rentrer à la maison, plus d’1 Belge sur 2 (52%) envisage de la ramener chez elle ou de l’inviter à trouver une solution qui lui évite de conduire. 1 Belge sur 5 (19%) lui interdira même de conduire. Par contre, 5% des personnes interrogées refusent d’intervenir et la laisseront prendre le volant, ce qui n’est évidemment pas une bonne idée.
Pour faire baisser son taux d’alcool, 1 personne sur 10… mange beaucoup !
L’alcool est inégalement éliminé par les organismes, mais la moyenne communément admise est de 0,15 ‰ par heure. Aucune pilule ni aucun « truc » ne permet de faire baisser l’alcoolémie plus rapidement. Pourtant, 1 Belge sur 5 croit encore (à tort) aux remèdes miracle. Manger beaucoup est la croyance qui revient le plus : 9% des personnes interrogées pensent que cela fait baisser le taux d’alcool plus rapidement. Les jeunes sont même 15% à le penser ! Les autres pseudos remèdes les plus souvent cités sont prendre un bon bol d’air frais (4%) et boire du café (4%) ou de l’eau (4%).
Par rapport à l’édition précédente de l’enquête il y a 3 ans, le pourcentage de personnes qui disent boire de la bière sans alcool pendant les fêtes a triplé (de 2 à 7%). Son succès est particulièrement important auprès des personnes de plus de 55 ans : 1 personne sur 10 (10%) en boira.
Le 1er jour de l’An, jour le plus dangereux
Malgré la campagne Bob, le 1er jour de l’An reste particulièrement dangereux : pratiquement 1 accident sur 3 (32%) implique un conducteur sous l’influence de l’alcool. C’est 2 fois plus que le 31/12 (16%) et 3 fois plus que le 2/1 (11%). C’est également plus qu’à la Noël (23%). En nombres absolus, on recense 3 fois plus d’accidents avec un conducteur ayant bu le 1er janvier (127 en moyenne) qu’à la Noël (44 en moyenne). Bref, malgré les contrôles et la sensibilisation omniprésente, la période des fêtes, et en particulier du Nouvel An, reste particulièrement à risque.
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Toutes les infos concernant entre autres la manière d’être Bob se trouvent sur le www.bob.be.
Personne de contact:
Benoit Godart, porte-parole institut Vias: 02/244.15.34 ou 0476/24.67.20